Transmission impossible : Coyote Custom et ses camions hors norme entrent en jeu
C’est dès le 31 août que débarque en grand la nouvelle saison de Transmission impossible à Historia. Pascal Deslandes, de Coyote Custom à Terrebonne, se joint à la bande de spécialistes dans l’achat, la restauration et la revente de véhicules uniques. Sa spécialité : la restauration de pick-up de type classique. Découvrez pourquoi il s’est tourné vers les camions plutôt que vers les muscle cars et, surtout, ce qui l’attend dans les nouveaux épisodes.
Pascal, parlez-nous un peu de votre entreprise et du type de travail qui vous passionne.
Je suis né dans un garage. Mon père avait un garage, donc à 5 ans, j’étais déjà un habitué de cet environnement. J’ai travaillé environ 25 ans dans la mécanique générale, dans des concessionnaires et des garages, sur des autos accidentées. Puis, j’ai fait la restauration de vieilles Mustang pour mon plaisir personnel. Ensuite, j’ai quitté le domaine pendant environ 10 ans. J’ai fait une petite écœurantite de la mécanique et je suis devenu entraîneur dans un gym. Quand la COVID est arrivée, en 2020, ça m’a fait sortir des gyms. J’avais déjà commencé la restauration d’un pick-up chez moi, tranquillement… J’ai pris la décision de me lancer complètement dans la restauration de pick-up de type classique. Depuis, les projets n’arrêtent pas. J’ai triplé mon espace de travail. On est rendu quatre, cinq gars et une fille à travailler ensemble.
Pourquoi vous intéressez-vous spécifiquement à la restauration de pick-up de type classique?
Parce qu’il y a une demande de ce côté. Je suis rentré en plein dans la vague. Ça vient des États-Unis. On peut remarquer, dans les films américains, qu’il y a toujours un vieux pick-up qui passe quelque part, surtout dans les films d’horreur! (rires) J’ai moi-même eu la piqûre, il y a trois ans. À mon atelier, on ne fait pas seulement du pick-up, mais 75 % de nos restaurations restent dans le camion. Puis, quelques voitures et Mustang. En tombant dans la vague, en 2020, j’ai repris goût à la mécanique. Là, je suis vraiment dans mon élément. Ma passion est réellement là et rien ne va me faire sortir du milieu à nouveau!
Plus d’écœurantite, alors?
(Rires) Non, parce qu’il n’y a pas un camion qui est pareil. Un client va vouloir baisser la suspension, un autre va vouloir la lever ou mettre un gros moteur, etc. Quand tu fais de l’auto accidentée, tu dois réparer selon les normes. Ce qu’on fait, dans mon entreprise, c’est hors norme. Il n’y a pas un camion qui sort d’ici qui est identique à un autre. C’est ce que je trouve le fun; c’est tout le temps un petit casse-tête.
Que pensez-vous apporter à l’émission Transmission impossible?
De la nouveauté et de la diversité. Pour nous, le matching number (NDLR : un numéro de correspondance indiquant qu’un véhicule de collection a ses composants d’origine et demeure ainsi authentique) ne compte pas! Ce qu’on fait à mon atelier, c’est personnaliser les camions et les autos à notre goût, avec l’accord du client, évidemment.
Qu’est-ce qui vous attend au cours de la saison?
On a quelques camions en restauration de A à Z, sinon on a modifié des moteurs… On a de belles grosses modifications à montrer!
Pour le plaisir, à quoi ressemblerait le pick-up de vos rêves?
Je suis justement en train de m’en faire un! C’est un « F-167 », une belle grosse modification. On le verra d’ailleurs dans Transmission impossible.
Qu’aimeriez-vous dire à la relève, aux futurs restaurateurs de véhicules?
C’est un métier spécial. Il faut que tu sois à la fois mécanicien et soudeur, que tu aies une tête sur les épaules, que tu sois visionnaire… Ça prend du bagage et de l’expérience. J’ai commencé tôt à souder avec mon père. Présentement, c’est un métier qui se perd, comme bien des métiers manuels. Je cherche des mécaniciens, des soudeurs, des peintres et je n’en trouve pas! Alors, trouver un restaurateur qui fait l’ensemble de ça, c’est quelque chose. Pour un jeune qui veut se lancer là-dedans, il y aura de la place pour lui, mais ce sera très demandant côté talent.
Voyez les nouveaux épisodes de Transmission impossible le jeudi 21 h, dès le 31 août.