Janvier 1998, 100 mm de pluie verglaçante pilonnent le Sud du Québec en moins d’une semaine. À Montréal, des dizaines de milliers d’arbres se brisent. En Montérégie, des pylônes que l’on croyait solides s’écroulent. Les lignes électriques d’Hydro-Québec sont détruites sur 3000 km, plongeant la moitié du Québec et 10 % de l’Ontario dans le noir et le froid. Une trentaine de personnes perdent la vie. Le coût de la tempête est astronomique : on parle de milliards de dollars.
Verglas 98 raconte le combat, contre les ravages de la nature, mené par les décideurs, les autorités, la police, les pompiers, l’armée, les monteurs de ligne, les aidants communautaires, les agriculteurs durement touchés, la population et les familles qui cherchaient à s’organiser pour vivre dans des maisons sans lumière et sans chaleur. Un combattant à sa façon, Étienne Boulay rencontre ces femmes et ces hommes qui ont permis au Québec de se relever en un temps record.